photo Nuit d'été symphonique

Nuit d'été symphonique

Bussy-le-Grand 21150

Du /00/1e16 au //099

Orchestre Dijon Bourgogne - Soprano : Sarah Aristidou - Direction musicale : Christoph Koncz / Mozart : Symphonie n°35 en ré majeur, K. 385 « Haffner » & airs d'opéras et de concerts -Beethoven : Symphonie n°2 en ré majeur, op. 36. Solennelle et majestueuse, s’amusant des contrastes entre élégance tranquille et vive agitation, la symphonie n°35 porte le nom du bourgmestre Sigmund Haffner qui en passa commande à Mozart à l’occasion de son anoblissement en 1782. L’énergie qu’elle porte d’un bout à l’autre de ses quatre mouvements laisse à peine le temps au public de s’installer dans une écoute qu’il est déjà emporté ailleurs. Majestueuse et fougueuse, la 2ème symphonie de Beethoven l’est aussi, nous emportant dans un flot étourdissant de notes. On se laisse charmer par des mélodies semblant flotter au-dessus de l’orchestre, mais ce dernier, impétueux, explose et nous entraîne irrésistiblement à sa suite dans un rythme effréné et bouillonnant. Majestueux, enfin, sera le cadre de ces concerts : le château du tumultueux comte Roger de Bussy-Rabutin, courtisan en disgrâce du roi Louis XIV et qui fût exilé en Bourgogne pour avoir dévoilé les galanteries des grands de son temps.[...]

photo Le Cercle de l’Harmonie - Jérémie Rhorer | Martin Helmchen

Le Cercle de l’Harmonie - Jérémie Rhorer | Martin Helmchen

Musique, Competition sportive

Dijon 21000

Le 12/06/2024

« Aimez-vous Brahms ? » demandait naguère Françoise Sagan... On croit connaître la réponse face à trois partitions magistrales de celui qui reste non seulement l’un des plus profonds mélodistes, mais aussi l’un des compositeurs les plus savants de l’histoire de la musique. Composées en 1873, les Variations sur un thème de Haydn constituent, avec leur rigueur classique, une démonstration de technique qui culmine avec l’imposante Passacaille conclusive. Ce formidable « métier » s’impose comme une indiscutable marque brahmsienne, et éclate dans la Symphonie n° 3 (1873), avec son premier mouvement olympien, les subtiles modulations de l’Andante contemplatif, aux timbres boisés, l’irrésistible mélodie aux accents hongrois du troisième mouvement et l’héroïsme tamisé du Finale. Quant au Concerto pour piano n°1, s’il déconcerta le public de 1859, il arracha à Bruckner des cris d’admiration qui sont depuis universellement partagés. Remarquablement intégrée à l’orchestre, la partie du soliste se fait tour à tour véhémente et lyrique dans le premier mouvement, spirituelle et intériorisée dans l’Andante, en lequel on a voulu voir un hommage secret à Clara Schumann, populaire et dansante[...]

photo Le Cercle de l’Harmonie - Jérémie Rhorer | Martin Helmchen

Le Cercle de l’Harmonie - Jérémie Rhorer | Martin Helmchen

Dijon 21000

Le 12/06/2024

« Aimez-vous Brahms ? » demandait naguère Françoise Sagan... On croit connaître la réponse face à trois partitions magistrales de celui qui reste non seulement l’un des plus profonds mélodistes, mais aussi l’un des compositeurs les plus savants de l’histoire de la musique. Composées en 1873, les Variations sur un thème de Haydn constituent, avec leur rigueur classique, une démonstration de technique qui culmine avec l’imposante Passacaille conclusive. Ce formidable « métier » s’impose comme une indiscutable marque brahmsienne, et éclate dans la Symphonie n° 3 (1873), avec son premier mouvement olympien, les subtiles modulations de l’Andante contemplatif, aux timbres boisés, l’irrésistible mélodie aux accents hongrois du troisième mouvement et l’héroïsme tamisé du Finale. Quant au Concerto pour piano n°1, s’il déconcerta le public de 1859, il arracha à Bruckner des cris d’admiration qui sont depuis universellement partagés. Remarquablement intégrée à l’orchestre, la partie du soliste se fait tour à tour véhémente et lyrique dans le premier mouvement, spirituelle et intériorisée dans l’Andante, en lequel on a voulu voir un hommage secret à Clara Schumann, populaire et dansante[...]

photo Orchestre Dijon Bourgogne

Orchestre Dijon Bourgogne

Dijon 21000

Le 21/06/2024

Violon et piano s’effacent devant la créativité d’Adélaïde Ferrière et de son marimba dans ce programme virtuose, où la musique semble plus vivante que jamais. En prime, une page admirable de la trop méconnue Florence Price. Œuvre d’un Bizet de dix-sept ans, la Symphonie en ut (1855) témoigne certes de l’influence de Mendelssohn et Gounod, mais révèle un naturel et un génie mélodique faisant déjà songer à L’Arlésienne. Bizet ? C’est Carmen qui vient aux lèvres, et que salua Pablo de Sarasate, en 1882, avec une fantaisie pour violon qui devait rester l’une de ses œuvres les plus connues. Douze minutes de haute voltige instrumentale, exécutée au marimba par les soins d’Adélaïde Ferrière, qui s’empare également de la partie de piano solo dans la célébrissime Rhapsody in Blue (1924) de Gershwin. Énergie et langueur « jazzistiques » fusionnent dans cette page ainsi recréée pour nos oreilles. Rare et passionnant est enfin l’Andante moderato (1929) de Florence Price, qui fut la première femme noire américaine reconnue comme compositrice, et dont le style, bien qu’influencé par Dvorák, arbore les mélodies pentatoniques typiques de la tradition afro-américaine. Dans le cadre de[...]

photo Orchestre Dijon Bourgogne

Orchestre Dijon Bourgogne

Musique

Dijon 21000

Le 21/06/2024

Violon et piano s’effacent devant la créativité d’Adélaïde Ferrière et de son marimba dans ce programme virtuose, où la musique semble plus vivante que jamais. En prime, une page admirable de la trop méconnue Florence Price. Œuvre d’un Bizet de dix-sept ans, la Symphonie en ut (1855) témoigne certes de l’influence de Mendelssohn et Gounod, mais révèle un naturel et un génie mélodique faisant déjà songer à L’Arlésienne. Bizet ? C’est Carmen qui vient aux lèvres, et que salua Pablo de Sarasate, en 1882, avec une fantaisie pour violon qui devait rester l’une de ses œuvres les plus connues. Douze minutes de haute voltige instrumentale, exécutée au marimba par les soins d’Adélaïde Ferrière, qui s’empare également de la partie de piano solo dans la célébrissime Rhapsody in Blue (1924) de Gershwin. Énergie et langueur « jazzistiques » fusionnent dans cette page ainsi recréée pour nos oreilles. Rare et passionnant est enfin l’Andante moderato (1929) de Florence Price, qui fut la première femme noire américaine reconnue comme compositrice, et dont le style, bien qu’influencé par Dvorák, arbore les mélodies pentatoniques typiques de la tradition afro-américaine. Dans le cadre de[...]

photo Orchestre Dijon Bourgogne | Fête de la musique 2024

Orchestre Dijon Bourgogne | Fête de la musique 2024

Musique classique

Dijon - 21

Le 21/06/2024

Violon et piano s’effacent devant la créativité d’Adélaïde Ferrière et de son marimba dans ce programme virtuose, où la musique semble plus vivante que jamais. En prime, une page admirable de la trop méconnue Florence Price.   Œuvre d’un Bizet de dix-sept ans, la Symphonie en ut (1855)[...]

photo Mahler 4ème Symphonie - Brahms concerto pour violon 
Concert de La Chambre Symphonique

Mahler 4ème Symphonie - Brahms concerto pour violon Concert de La Chambre Symphonique

Beaune 21200

Le 13/11/2021

Jeune orchestre créé en janvier 2018, la Chambre Symphonique est implantée en Bourgogne et Rhône-Alpes. Elle rassemble plus de 70 musiciens : étudiants issus des conservatoires supérieurs ou régionaux français, suisses et belges, amateurs éclairés et jeunes musiciens professionnels se retrouvant pour partager leur passion avec le plus grand nombre. Cet automne, La Chambre Symphonique s'attaque à la puissance de la musique germanique à travers deux œuvres délicates et grandioses : Le Concerto pour violon de Johannes Brahms, écrit en 1878, pour et avec son ami virtuose Joseph Joachim. Ce sera l'occasion pour l'orchestre de retrouver la brillante violoniste Sophia Fournier (étudiante en Master du CNSMD de Lyon). Ensuite la Chambre Symphonique vous fera (re)découvrir la 4e Symphonie, en sol majeur, de Gustav Mahler. Cette œuvre est comme une pastorale, lyrique et classique. Le premier mouvement évoque des danses villageoises. Le second introduit un violon solo désaccordé, donnant un côté rustique et diabolique à la partition. En 3ème viendra un majestueux adagio. Il se termine par un tutti, introduisant le dernier mouvement, vocal. La chanteuse Adèle Lorenzi Favart prêtera[...]

photo Les Folies d'Automne

Les Folies d'Automne

Fontaine-lès-Dijon 21121

Du 26/11/2021 au 28/11/2021

FOLIES D’AUTOMNE 26-27-28 novembre 2021 La Scène Fontainoise, en partenariat avec la ville de Fontaine-lès-Dijon, vous invite aux « Folies d’Automne »…Trois jours de musique …huit concerts exceptionnels…un programme éclectique : Beethoven, Chopin, Lalo, Gershwin, Saint-Saëns, Vivaldi, Poulenc, Bach, Liszt, Piazzolla, Rameau, Scarlatti, Chausson, Debussy, Grieg... Notre marraine Anne Queffélec ouvrira le festival le 26 novembre à 20h30 avec le concerto n°4 de Beethoven pour piano, accompagnée par l’Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy ---qui poursuivra avec la Symphonie n°4 de Beethoven --- Vous entendrez des sonorités nouvelles avec le marimba d’Adélaïde Ferrière, le hautbois et le basson du trio Walter, l’accordéon du trio Fauve---Vous retrouverez vos solistes favoris: Eve-Melody Salom, piano dans le concerto n°2 de Chopin - Nathan Mierdl, violon, dans la Symphonie Espagnole de Lalo... mais aussi le Songe du roi et de jeunes musiciens talentueux --- Programme sur : http://lascenefontainoise.over-blog.com/ Renseignements : 06 01 96 12 47 A chaque concert, masque et pass sanitaire obligatoires.

photo Symphonie n°1 en sol mineur de TCHAIKOVSKY / Concerto N°2 pour piano  de RACHMANINOV / Concert de La Chambre Symphonique

Symphonie n°1 en sol mineur de TCHAIKOVSKY / Concerto N°2 pour piano de RACHMANINOV / Concert de La Chambre Symphonique

Musique

Beaune 21200

Le 05/03/2022

Cet hiver, La Chambre Symphonique vous emmène pour un voyage en Russie à travers deux œuvres à la fois tendres et remarquables : La Symphonie n°1 de Tchaïkovski, écrite au printemps 1866 et surnommée « Rêves d'hiver », nous plonge dans les réminiscences hivernales ressenties par Tchaïkovski durant son voyage de Saint-Pétersbourg à Moscou et lors de son séjour sur les îles Valaam. Elle rend également hommage à Mendelssohn, qu’il admirait tout particulièrement pour sa capacité à décrire dans une symphonie un paysage et la beauté de la nature. Il n’en demeure pas moins que c’est à travers un lyrisme généreux et une coloration tonale très riche que cette symphonie nous emporte avec « beaucoup de rêve et peu d’hiver, tout au moins peu d’hiver de la nature mais un hiver de l’âme, où triomphe une mélancolie diffuse, très russe… » Vous aurez ensuite le plaisir d’entendre le 2ème Concerto pour piano de Rachmaninov, interprété par la soliste Yuki Ito (étudiante en master au CNSMD de Lyon). Créé en 1901 à Moscou, c’est véritablement de la propre vie de Rachmaninov dont il s’agit : saisissant par l’esprit grave et torturé du premier mouvement, l’espoir du second et enfin la rédemption[...]